Donneur d’organe, je le dis !

Psst ! Il paraîtrait que…

• Dans l’Union Européenne :
  • Plus de 50 000 personnes attendent un don d’organe
  • Chaque jour, en moyenne, 12 personnes meurent en attente d’une greffe
  • Seulement 40% de la population a déjà discuté du don d’organe avec sa famille
  • Les raisons d’un refus du don d’organe sont :
    • La peur de la manipulation du corps humain
    • Le manque de confiance dans le système
    • Des raisons religieuses

Les médias allemands ainsi que Facebook s’en mêlent

Depuis le 1^er mai, Marc Zuckerberg, créateur de Facebook, a mis en place l’option : « donneur d’organe » à activer sur son profil Facebook. L’idée a démarré lors d’une conversation avec sa petite amie, future pédiatre souvent confrontée au problème d’organes défectueux chez de jeunes enfants, et, plus tard, avec son ami Steve Jobs qui avait lui-même subit une greffe en 2009. Le décès de ce dernier a sans doute poussé Marc Zuckerberg à concrétiser ce projet au plus vite.

Le principe est de déclencher une prise de conscience auprès des utilisateurs Facebook ainsi que d’espérer une réaction en chaîne suite aux diffusions de statuts tels que « Je suis donneur d’organe ». L’option est, pour le moment, encore uniquement disponible aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, mais il est fort probable, selon son succès, qu’elle se propage dans un futur proche aux pays de l’Union Européenne. Le principe en image.

En Allemagne, Ogilvy & Mather GmbH ont créé une campagne plutôt atypique pour l’organisation Fürs Leben, « The Waiting Time Experiment ». Du matériel, servant à effectuer une dialyse, est implanté dans une gare où un véritable patient prend place. Les voyageurs sont interpellés et posent alors toutes sortes de questions au jeune homme en place :

Une campagne de sensibilisation très bien menée qui, comme le souligne le jeune homme, a dû en faire réfléchir plus d’un sur la question.